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Bulletin PLOCHER Nr 11 POUR UN AUTRE COCHON

  • pbrotier
  • 19 nov.
  • 3 min de lecture
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Il est rare d’accueillir un jeune agriculteur, passionné d’élevage porcin, qui a repris de ses parents une petite exploitation agricole, mais qui n’a pas voulu se soumettre à la tendance nationale de liquidation des petits élevages porcins. Cette tendance a entraîné, au cours de la dernière décennie, la disparition de 130 000 exploitations porcines en Pologne.

Son amour pour l’agriculture l’a poussé à entreprendre et à terminer des études agricoles à l’Université des Sciences de la Vie d’Olsztyn. Le héros de ce numéro est M. Jakub Barszczewski, ingénieur agronome, originaire du village de Dębniak, dans la voïvodie de Podlachie.

Il y a deux ans, dans le numéro d’août de notre Bulletin, j’avais présenté M. Jakub, qui était déjà un ardent défenseur de l’agrotechnologie PLOCHER. Il l’utilisait dans la culture des sols et des plantes, ainsi que pour poursuivre l’élevage porcin en système contractuel. La combinaison de ces deux branches de production – végétale et animale – dans une petite exploitation de 15 hectares lui a permis de réduire progressivement, puis d’éliminer presque totalement l’utilisation d’engrais minéraux et de produits phytosanitaires chimiques.

Dans un bâtiment d’élevage traditionnel et bas, il élève actuellement environ 500 porcs en une seule fois. Une partie des animaux est élevée sur litière, tandis que l’autre est sur caillebotis. Le fumier et le lisier sont soumis à une activation aérobie à l’aide des préparations PLOCHER. Dans le bâtiment, il a également mis en place un système complet pour améliorer les conditions zoohygiéniques, en commençant par la revitalisation de l’eau et l’amélioration du microclimat.

Son témoignage dans ce bulletin présente les avantages d’une utilisation de l’agrotechnologie PLOCHER dans sa globalité, sur toutes les facettes de son élevage.

Ses études agricoles lui ont apporté une excellente préparation théorique pour gérer son exploitation. Son objectif, comme il le définit lui-même, est de produire une alimentation saine pour sa famille et les consommateurs. Il est conscient que, pour l’instant, sa production ne peut pas être commercialisée directement auprès des consommateurs de viande porcine sous la forme qu’il souhaiterait. Dans sa région, il n’existe aucun petit abattoir avec lequel il pourrait signer un contrat de livraison d’animaux vivants. Il est dommage que des animaux de si grande valeur doivent être envoyés vers des abattoirs industriels, où ils subissent un abattage et une transformation standardisés.

L’utilisation de l’agrotechnologie PLOCHER dans son exploitation lui permet d’obtenir, grâce à l’élevage porcin, un engrais de haute qualité aux caractéristiques proches de celles de l’humus, et d’éliminer les coûts d’achat d’engrais minéraux et de produits phytosanitaires.

Je souhaite attirer l’attention sur la compréhension pratique, par cet agriculteur, de notre principe illustré par le « Cercle de la Nature ». Grâce à celui-ci, il a réussi à créer, dans l’engraissement des porcs, des conditions zoohygiéniques si favorables dans une porcherie traditionnelle qu’elles lui ont permis de réduire, puis d’éliminer totalement l’utilisation d’antibiotiques. L’eau revitalisée dans les abreuvoirs ou la réduction de l’ammoniac dans la porcherie sont les principales causes de ces changements bénéfiques, qui ont commencé à porter leurs fruits sur le plan économique, avec des prix plus élevés pour les porcs charcutiers. Le deuxième avantage, mais tout aussi important, est l’enrichissement du sol en humus et le maintien de sa fertilité, tout en éliminant les coûts élevés des engrais minéraux et des produits phytosanitaires.

Le choix de cette orientation de production est un exemple de la manière dont il est possible de sauver les petits élevages porcins en proposant aux entrepreneurs des solutions suffisamment intéressantes pour qu’ils acceptent non seulement des prix d’achat plus élevés, mais qu’ils créent peut-être, à l’avenir, des lignes de production distinctes pour les porcs issus d’élevages similaires à celui de M. Jakub Barszczewski.


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